Culture vape : à la recherche de la vape saine
Depuis maintenant 8 ans que la cigarette électronique existe, matériels, liquides, pratiques et conscience des vapoteurs n’ont cessé d’évoluer pour le meilleur (et aussi pour le pire, quand on pense au Crab Juice par exemple….). La vape devient de plus en plus safe et les vapoteurs de plus en plus attentifs à ce qui se passe dans leurs atomiseurs. Retour sur cette recherche d’une vape saine par Ciga.
E-cigarette : une évolution pour plus de qualité sanitaire
Tout a sans doute commencé avec la fibre de verre qui, avec l’apparition des clearomiseurs, a envahi les trousses de matériel des vapoteurs. Offrant une bonne capillarité et parfaitement adaptée à l’utilisation des clearomiseurs, elle constituait une révolution. Mais voilà : très vite on s’est rendu compte qu’en chauffant, elle dégageait de minuscules morceaux de fibres qui pouvaient encrasser les poumons de manière dangereuse. Peu à peu, les vapoteurs l’ont alors abandonnée au profit de matériaux d’absorption plus sains tels que la fibre de silice, le coton et, plus tard, la Fiber Freaks, le Cotton Bacon ou encore le coton bio.
Les e-liquides également ont eu, et ont encore, leurs problèmes côté qualité sanitaire. Des e-liquides chinois originels à la composition impossible à connaître, aux e-liquides américains très sucrés et riches, les vapoteurs ont commencé à se poser des questions. En France, les fabricants de e-liquides dans leur ensemble (VDLV, D’Lice, Alfaliquid), chacun à sa manière, ont cherché à proposer des e-liquides sains composés à partir d’ingrédients de qualité, via des circuits fiables. Mais la conscience et le niveau de connaissance des vapoteurs augmentant, on s’est ensuite tourné vers les additifs pour découvrir que certains pouvaient poser problème en présentant des risques à long terme pour la santé des vapoteurs. Récemment, une marque pourtant reconnue et fiable comme Suicide Bunny a dû revoir ses recettes pour les proposer sans un additif qui suscite la polémique. Grâce à cela, la plupart des e-liquides répondent aujourd’hui à des standards exigeants et présentent globalement très peu de risques pour la santé, même à long terme.
Aujourd’hui, c’est le titane qui pose problème. D’une part à cause du dioxyde de titane (un composé produit par le titane quand il est chauffé de manière excessive, nous en parlions dans notre billet « Pourquoi il ne faut pas avoir peur du titane ») et d’autre part à cause des réactions de certains fils présentés comme étant du titane, acheté par les vapoteurs en boutiques. En réalité, on a découvert qu’une grande majorité des fils vendus pour du titane sont des alliages ne contenant que peu de titane et qui généraient des résidus toxiques à long terme.
Quoi qu’il en soit, il est formidable de voir que la vape est le seul marché où les consommateurs ont véritablement leur mot à dire. Nous l’évoquions également dans notre billet sur les évolutions matérielles de la cigarette électronique, mais il est encore plus flagrant concernant les questions sanitaires. Dès que les vapoteurs remarquent un point problématique concernant les produits de la vape, les fabricants et commerçants sont obligés de réagir… et le font ! Imaginez un peu si tous les marchés fonctionnaient comme cela, nous vivrions sans doute dans un monde plus sain !
La vape saine : une évidence quand on arrête de fumer
Eh oui, quand on passe à la cigarette électronique, c’est pour arrêter de fumer et se libérer des centaines de produits toxiques qu’elle contient. C’est une évidence. Or, au balbutiement de la vape, nous, consommateurs, n’avions que peu de choix côté e-liquides et matériels et sources d’information. Tout venait de Chine et la niche était tellement maigre qu’aucun standard n’était même en passe d’être évoqué et aucune concurrence, ou presque, ne poussait les fabricants à améliorer leurs produits. Seul le marketing de niche faisait son travail pour améliorer sinon la qualité sanitaire de la cigarette électronique, du moins son efficacité.
Puis le boom est arrivé : les vapoteurs se sont multipliés de manière exponentielle, de même que les fabricants, les technologies ont évolué. Et ce qui devait arriver arriva : vapoteurs comme fabricants (difficile qui, des deux, furent les premiers à lancer l’initiative) se mirent à chercher à rendre la vape plus saine. En cause ici, évidemment, la facilité qu’ont désormais les vapoteurs à se renseigner sur ce qu’ils consomment et les effets sur leur santé.
Voilà qui est enthousiasmant : les vapoteurs cherchent à assainir le plus possible leur vie en la libérant de produits chimiques nuisibles. Et surtout : ils sont engagés. Les forums spécialisés regorgent de vapoteurs passionnés et investis qui se renseignent, transmettent des informations, des tests, des mises en garde. Et ce sont eux, c’est vous, qui faites changer la vape pour la rendre meilleure.
C’est grâce à vous et à votre vigilance que nous pouvons espérer qu’un jour la vape soit complètement safe. Le jour où nos dirigeants auront compris cela, peut-être changeront-ils enfin de regard sur nous et nos e-cigs. On peut rêver…
Continuez comme ça.
Et bonne vape !
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